Cette année la Journée mondiale du travail social tournera autour du thème “Le Buen Vivir”.

Le terme « Buen Vivir », d’origine sud-américaine, est souvent traduit par « Bonne Vie » ou « Bonne Vivance ». Il provient des cultures autochtones d’Amérique latine, notamment des peuples indigènes d’Équateur et de Bolivie, où il est utilisé pour décrire un mode de vie en harmonie avec la nature, basé sur des principes de solidarité, de respect de la terre et des relations communautaires.

Dans le contexte du travail social, « Le Buen Vivir » implique généralement une approche holistique et inclusive, mettant l’accent sur le bien-être individuel et collectif, la justice sociale, l’équité, et le respect de l’environnement. Cela peut se traduire par l’adoption de pratiques professionnelles qui favorisent la participation communautaire, la reconnaissance des savoirs traditionnels et locaux, ainsi que la promotion de modes de vie durables et équitables.

À l’heure actuelle, le travail social est confronté à une fragmentation sociale croissante, à des crises écologiques majeures et à une augmentation des inégalités ainsi que des vulnérabilités sur divers plans. Dans ce contexte, cette journée vise à instaurer un dialogue afin de réévaluer les politiques sociales et de favoriser une collaboration étroite entre les divers intervenants du travail social. Cette approche pourrait s’avérer bénéfique pour promouvoir une plus grande cohésion sociale, mettre un terme à la dégradation de l’environnement et œuvrer en faveur d’un monde plus équilibré et plus juste.